Résultat de la deuxième enquête Agefiph/ Ifop - La situation des personnes handicapées pendant la crise de coronavirus
Jeudi 2 juillet 2020, lors d’un webinaire, l’Agefiph a présenté les résultats d’une seconde phase de consultation menée avec l’Ifop auprès des personnes handicapées sur leur vécu professionnel pendant la crise sanitaire liée au Covid-19.
Cette grande enquête nationale a eu pour principal objectif de comprendre comment l’après-confinement affecte le quotidien professionnel des personnes en situation de handicap, notamment au niveau professionnel. La vague 1, présentée le 19 mai 2020, s’intéressait à leur ressenti pendant le confinement.
Les principaux constats de l'étude
Sur le plan professionnel
Au niveau professionnel, un ressenti proche entre personnes handicapées et grand public depuis le dé-confinement.
Les personnes handicapées sont aussi motivées que le grand public par le fait de retrouver leur cadre de travail habituel (33% vs 30%) et leurs collègues (46% vs 49%), et de donner du sens à leur travail (27% vs 28%).
Une reprise attendue, mais un peu plus difficile pour les personnes en situation de handicap
28% des personnes handicapées se disent soulagées par la reprise (31% chez le reste des salariés) mais une différence plus accentuée s’exprime quand on évoque leur forme physique face à cette reprise : 14% des personnes en situation de handicap se disent en forme alors qu’ils sont 26% pour le reste du public ; 44% se sentent fatiguées contre 29% pour le grand public.
Une opinion plutôt négative du télétravail.
36% des personnes handicapées estiment que le télétravail a un impact négatif sur leurs conditions de travail, 29% estiment qu’il a eu un impact positif, et 35% sont neutres.
Sur l'engagement des entreprises auprès des salariés en situation de handicap
Les PME plus attentives à la situation de la personne.
58% des personnes handicapées salariées d’entreprises de 10 à 49 salariés estiment que leur employeur a pris en compte leur handicap dans la réorganisation du travail lors du dé-confinement ; elles sont 50% dans les entreprises de plus de 500 salariés.