Avoir plus de 50 ans n'est pas un obstacle à la reconversion professionnelle.
Voici le parcours de Jean-Claude Sabatier qui à 51 ans, a retrouvé le chemin de l'emploi.
J'ai été électricien bâtiment. Suite à un accident que j'ai eu sur un chantier, j'ai perdu l'usage d'une main et donc mon poignet ne bouge plus, il n'est plus articulé.
Je ne pouvais plus exercer mon métier. J'ai été licencié suite à cet accident.
Quand j'ai rencontré monsieur Sabatier, il était un petit peu perdu.
Il n'avait plus de projet professionnel et il manquait beaucoup de confiance en lui en fait.
J'ai entendu parler des formations que Cap emploi faisait.
Donc je me suis inscrit pour une formation.
Son dossier nous avait été adressé par le service du SAMETH, du maintien à l'emploi.
Nous sommes donc intervenus tout de suite après son licenciement pour inaptitude.
La formation était basée sur réapprendre un nouveau métier.
Nous devions donc trouver des entreprises et j'en ai trouvées deux : Baobab et Cerkis.
Et après le deuxième stage que j'ai fait à Cirquis, j'ai été embauché.
Mon rôle dans l'entreprise par rapport au recrutement de monsieur Sabatier s'est situé juste à la négociation du contrat, pour adapter le contrat aux aides de Agefiph disponibles à ce moment-là.
Ce que je fais à Cerkis : je monte beaucoup de meubles.
C'est-à-dire que les meubles arrivent en kit, on les assemble, on les monte, on les nettoie, on les emballe.
Parfois je pars faire des déplacements, ça change un peu.
Le handicap n'est pas un barrage, puisque l'entreprise et nous, nous nous sommes adaptés sur les conditions de travail.
En fonction de ce qu'il pouvait faire et ne pas faire, nous nous sommes adaptés ensemble.
Au début c'était un peu dur parce que je n'avais pas l'habitude de travailler dans le montage de meubles.
Mais par rapport à mon handicap, je vois que tout le monde s'est bien adapté à moi.
A chaque fois que j'ai un problème, que je n'y arrive pas, il y a toujours quelqu'un qui vient m'aider.
Bonjour, ça va ?
Tant que l'usine marchera, j'essaierai d'y rester parce qu'à notre époque, on ne trouve pas de travail tous les jours.