Agefiph, ouvrir l’emploi aux personnes handicapées présente : Travailler ensemble !
Sur un fond blanc, des silhouettes de personnes valides et handicapées s’entremêlent.
Une jeune femme brune travaille dans un bureau devant un ordinateur.
Elodie Alet : Assistante commerciale
Elodie Alet, 27 ans, assistante commerciale dans l’école Esicad et je prépare un bachelor de ressources humaines. J’ai un handicap d’anorexie et boulimie depuis l’âge de 17 ans. On mange des grandes quantités et se fait vomir par la suite. Moi j’ai fait des études de commerce, un BTS négociation et relations clients. Suite à ça j’ai obtenu un CDI en tant que commerciale. Quand il y avait des pressions, j’avais des crises d’angoisse que je compensais par la nourriture et je me faisais vomir pendant mes heures de travail. Là, j’ai pris conscience que mon handicap m’empêchait de travailler. Je me suis faite hospitaliser et suite à ma thérapie, j’ai découvert que le métier de commerciale ne me correspondait pas.
Elle met des documents sous enveloppes.
Je suis reconnue travailleur handicapé, et suivie par le Capemploi qui m’a aidé à trouver la formation que je suis à l’heure actuelle. J’ai décidé de reprendre mes études dans le domaine des ressources humaines et c’est grâce à ça que je suis en alternance à l’école Esicad.
Régine Cochet : Directrice ESICAD/ISCOM
Nous sommes devenus son employeur et parallèlement, on a pu lui permettre de continuer ses études en accédant à une formation qui lui permettra de valider un Bac+3 certifié à la fin de ses années d’étude dans notre établissement.
Elodie Alet
(au téléphone) Oui, c’est Elodie.
Je suis des cours de gestion, de rémunération, de droit et là je suis considérée comme une étudiante.
D’accord, avec plaisir, au revoir.
Toutes les semaines, il y a des réunions commerciales. J’y assiste et je fais le compte rendu de ce qui s’est dit à la directrice.
Régine Cochet
Je ne suis pas différente avec Elodie de ce que je suis avec le reste du personnel. Ne serait-ce que pour elle-même.
Elodie Alet
Je m’occupe des commerciaux, je suis leur « béquille ».
(A des collègues) Voilà les mandats de la semaine dernière. Tu vérifies, s’il te plait Corinne ? Tiens, Olivier, je te les amène.
Mes collègues, face à la maladie, ainsi que ma directrice, le vivent très bien. C’est vrai que j’ai du mal à gérer mes émotions et sur ce point là, ils me surprotègent un peu.
Je suis quelqu’un qui se refuse de manger, mais qui adore cuisiner pour les autres.