Agefiph, ouvrir l’emploi aux personnes handicapées présente : Travailler ensemble !
Sur un fond blanc, des silhouettes de personnes valides et handicapées s’entremêlent.
Dans un garage, un homme portant un bouc et coiffé d’un bonnet travaille sur un moteur. Il est apprenti mécanicien.
Jean-Claude Thiriet : Apprenti mécanicien
Je m’appelle Jean-Claude Thiriet, j’ai 47 ans. J’habite à Lagrave. Je prépare un bac-pro en électromécanique. J’étais poseur en menuiserie : aluminium, vérandas, volets roulants...
Après : accidents, maladie professionnelle et travailleur handicapé. Je suis tombé sur la jambe gauche ce qui m’a cassé le talon, le genou, la hanche et la clavicule. J’ai eu, en tout, 34 fractures.
On m’a dit que je ne pourrais plus travailler dans mon métier, du fait du poids, des flexions.
Tout à coup, on se sent mis à l’écart, mais je ne me suis pas laissé faire. Ca a pris du temps, j’ai frappé à beaucoup de portes, pour ma reconversion et j’ai eu beaucoup de mal, du fait de mon âge.
Et dès que le Cap emploi m’a mis en contact avec l’Agefiph, en 3 mois, le contrat pro en alternance a été mis en place.
J’avais le choix entre 4 métiers, dont électromécanicien. J’avais déjà un BEP de carrossier-tôlier-peintre, donc je me suis dit pourquoi pas. Et en parlant avec M. Yves Belet, le patron du garage, on est tombé d’accord.
Les aménagements de poste existaient déjà parce que le patron a, lui-même, des difficultés de souplesse, de poids.
Il actionne un pont élévateur.
Donc celui-là, il a tout à hauteur d’homme, même pour les gros moteurs, les fourgons, les boites de vitesse. On a ce petit pour lever les poids-lourds et deux tablettes intermédiaires. On ne travaille jamais à genoux, on ne force pas. On a tout ce qu’il faut pour réparer les moteurs sans qu’on ait à forcer ou porter.
Il va sous une voiture.
Le pont élévateur redescend la voiture.
Nicolas Trouard : Mécanicien.
Jean-Claude, c’était particulier, c’était pas du tout son travail. Il a repris l’école, il a été motivé.
Jean-Claude Thiriet
La formation, au niveau des notes, j’ai eu la première partie, avec 17 de moyenne.
On peut être heureux autrement, à n’importe quel âge. Il ne faut pas abandonner, et il faut y aller.