Agefiph, ouvrir l’emploi aux personnes handicapées présente : Travailler ensemble !
Sur un fond blanc, des silhouettes de personnes valides et handicapées s’entremêlent.
Un homme, assis derrière un bureau, décroche le téléphone.
Jacques LeLay : Approvisionneur.
Et puis sinon, c'est ok. Ca marche. Hop. Je m'appelle Jacques Le Lay. Je suis en poste dans la société Inéo comme approvisionneur. Je m'occupe des achats pour les responsables d'affaire. Et je m'occupe de tout ce qui est parc EPI, donc protection individuelle. Et tout ce qui est machines collectives. J'ai eu le pouce à moitié arraché et j'ai perdu une phalange sur la main gauche. J'ai des problèmes de préhension et ça m'a bloqué au point de vue travail. Pour brancher un câble, tenir un fil électrique, porter une charge. J'ai toujours été manuel, j'adorais le terrain. Je travaillais avec mes gars, j'adore l'électricité. Je me suis toujours dit, c'est un accident, ça peut arriver, mais je ne me voyais pas arrêter de travailler. En toute honnêteté, j'aime trop mon travail, quoi qu'il arrive, j'aurais continué. J'ai repris le travail en intérim pour plusieurs missions, mais j'avais toujours ce handicap avec ma main.
Il consulte son ordinateur.
Bertrand Debruyne : directeur INEO-Est.
Nous étions à la recherche d'un chef de chantier pour superviser un chantier de pose d'installations photovoltaïques sur des lycées en Alsace. Après analyse du CV, ses compétences répondaient parfaitement à nos attentes et nous avons recruté M. Le Lay, par le biais d'un contrat intérimaire.
Jacques LeLay : Approvisionneur.
Au bout de 6 mois, à la fin du chantier, ils ont décidé de m'embaucher comme ils cherchaient un approvisionneur. Et donc, j’ai été très content. Je participe quand même aux chantiers au point de vue organisation, contact avec les ouvriers… C'est le bon côté de la chose. Je suis très content car ça m'a permis d'être sur les chantiers, malgré mon handicap. Je ne peux plus faire le même travail qu'avant. Mais j'ai quand même pu organiser les achats et diriger les travaux afin d'arriver à ce résultat, je m'améliore de jour en jour, c'est pas vraiment ma branche… J'ai eu la chance d'avoir la confiance de mes chefs.
Il contrôle les panneaux photovoltaïques sur le toit d’un lycée.
Bertrand Debruyne : directeur INEO-Est.
Un chantier dans le domaine de l'électricité ça ne se passe pas toujours comme on l'imagine, donc il faut trouver des solutions au jour, le jour. Et ça c'est une de ses grandes forces, trouver des solutions.