Agefiph, ouvrir l’emploi aux personnes handicapées présente : Travailler ensemble !
Sur un fond blanc, des silhouettes de personnes valides et handicapées s’entremêlent.
Une voiture se présente devant l’entrée d’un centre de contrôle technique.
Alain Gallon
Je m’appelle Alain Gallon, j’ai 48 ans. Je suis contrôleur technique automobile. Tout le monde ne connait pas mon handicap, mais les gens réagissent très bien quand je leur explique. J’ai fait un infarctus en 2003, donc j’ai 20% du ventricule gauche qui ne marche plus. Mon premier métier c’était routier. La reconversion a été très longue, parce que j’ai été handicapé pendant pas mal de temps où je ne pouvais pas bien respirer. Donc ça a mis 10 ans pour pouvoir retrouver un travail. J’ai fait plusieurs stages grâce à l’Agefiph et la Cotorep, pour savoir ce que je pouvais faire et ce que je voulais faire aussi. Et c’est après ces stages que j’ai voulu faire contrôleur technique automobile.
Patrick Durand
Nous avons toujours eu comme pratique de recruter du personnel, non pas en fonction d’un handicap, mais plutôt en fonction de la personne et de ce qu’elle peut nous apporter.
Alain Gallon
J’avais un CAP de mécanique que j’avais passé quand j’avais 18 ans qui m’a permis de faire le stage de contrôleur automobile. Pour le contrôle technique, il faut accueillir le client, rentrer sa voiture dans l’ordinateur et après contrôler toutes les bases de la voiture. A cause de l’infarctus, je ne peux pas porter de choses très lourdes. L’entreprise a été obligée d’acheter plusieurs appareils : les « rouleaux fous » pour les 4x4 qui sont très lourds normalement, sont plus légers.
Patrick Durand
Nous les avons non-seulement achetés pour Alain, mais nous avons commencé à équiper les autres centres, à la satisfaction entière et complète du personnel.
Alain Gallon
Un « dos à l’aise », aussi, pour passer sous les véhicules sans avoir à trop se plier. Et un aménagement de mes horaires aussi par rapport à mon handicap. J’ai un contrat de 24h par semaine.
Patrick Durand
Et donc nous avons adapté sont temps de travail sur 4 jours de façon à ce qu’il respecte ce volume d’heures.
Alain Gallon
Le métier me plait donc ce serait bien de travailler plus, mais il faut aussi penser à la santé. Il faut savoir se ménager.
Patrick Durand
En fait, il est bridé par son cardiologue et pas par sa volonté de se limiter à un nombre d’heures.
Alain Gallon
Je ne peux plus faire de sport, mais je le regarde à la télé. Le feu vert, ce sera surement mon cardiologue qui me le donnera, mais bon ça, il faut voir avec lui...
Image et réalisation : Xavier de Cassan
Plus d’infos sur https://www.agefiph.fr