Itinéraire d’une reconversion réussie
Carine Leucat
Languedoc-Roussillon
Se former / 38 ans
Se reconvertir dans le tertiaire
En 2005, Carine Leucat, qui travaille depuis six ans dans un salon de coiffure, doit abandonner le métier en raison de problèmes de dos persistants. Reconnue comme travailleuse handicapée, elle songe à une reconversion professionnelle dans le secteur tertiaire, le seul compatible avec son handicap. Tout n’était pourtant pas gagné d’avance. « Au cours de mes recherches, je me suis très vite rendu compte qu'il me manquait un précieux sésame pour accéder tant aux formations qu'aux emplois de ce secteur : le bac. »
Décrocher des diplômes
Cap emploi lui parle alors d'un récent partenariat signé avec le Creufop de l'Université de Perpignan offrant la possibilité de passer un DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires). Inscrite aussitôt, la voilà désormais diplômée depuis mai 2006. « Cela m'a demandé beaucoup d'investissement personnel. Se remettre dans les études tout en assurant la vie de famille. Mais ces efforts ont été payants » , ajoute-t-elle.
Réussir sa reconversion
Elle remplit désormais les pré-requis pour postuler au DU Banques, formation de 14 mois en alternance, montée en partenariat avec Cap emploi, le Creufop (Centre Régional Universitaire de Formation Permanente) et le Crédit agricole Sud Méditerranée. « J'ai passé deux entretiens au Crédit agricole : l'un avec un directeur d'agence et l'autre avec la direction des ressources humaines, poursuit-elle. J'étais très motivée. Passer le bac m'avait lancée et plus rien ne pouvait m'arrêter pour réussir ma reconversion. Les métiers de la banque m'intéressent, j'ai toujours aimé le contact avec la clientèle et l'enjeu commercial me motive. »
Des perspectives intéressantes
Sa carrière bancaire a d'ores et déjà commencé puisqu’elle a intégré, pendant un mois, comme auxiliaire, l'agence du Crédit agricole à Argelès. Carine se dit également très encouragée par les perspectives d'évolution au sein de cette agence bancaire. À l'issue de son contrat de professionnalisation, elle devrait se voir proposer un CDI. « Une belle revanche sur les revers de l'existence » conclut-elle.