Témoignage Entreprise

De la boucherie à l’ambulance

C’est sans conteste grâce à l’accompagnement, à l’écoute et à un suivi personnalisé du Cap emploi des Landes que Véronique Campet a réussi à se reconvertir dans cette voie. Ça n’a pas été facile, mais elle ne regrette rien. Bien au contraire…

Véronique Campet

Aquitaine

Trouver un emploi

Un virage à 180°

C’est ce qu’on appelle communément un virage à 180°. Après 24 ans passés à désosser, tailler, couper… de la viande, Véronique Campet est aujourd’hui ambulancière. Et fière de l’être ! Néanmoins, elle en convient, « ça n’a pas toujours été si évident » . Victime d’arthrose et de plusieurs hernies, Véronique est déclarée inapte à son travail de bouchère en septembre 2006. « Quand vous travaillez depuis l’âge de 14 ans et demi et que du jour au lendemain, on vous dit que tout est fini, je peux vous dire que ça fait bizarre » , avoue-t-elle.

Réfléchir à l'avenir

Licenciée d'une grande enseigne d'hypermarché, elle « pointe » pour la première fois à Pôle emploi. Soutenue moralement par le médecin de travail et sur les conseils de son médecin traitant, Véronique entre en contact avec le Cap emploi des Landes en novembre 2006. « J'ai été très bien accueilli durant cette période difficile, explique-t-elle. Mon conseiller, Xavier Dupont, m'a aidé à réfléchir à mon avenir, en explorant plusieurs pistes. Tout a réellement commencé avec mon bilan de compétences » .

Un nouveau job

Des pistes, Véronique en avait quelques-unes : chauffeur de bus, moniteur auto-école… Mais ce qui est ressorti des multiples entretiens avec Cap emploi et aussi, au regard des offres d’emploi de l’époque, était le métier d’ambulancière. « Toujours grâce au Cap emploi, j’ai eu la chance de faire plusieurs stages qui m’ont permis de jauger et surtout d’appréhender ce nouveau job, explique Véronique. Puis, il a fallu se lancer dans la formation de septembre 2007 à février 2008. Et c’est vraiment là que Cap emploi m’a épaulé pour toute la partie administrative et financière« .

Aller plus loin

Détentrice aujourd’hui d’un diplôme d’état (DE) d’ambulancier, Véronique prend soin de « ses malades » lors de ses transports sanitaires. Elle se sent « beaucoup mieux dans sa tête » . Et surtout elle a « arrêté de culpabiliser grâce à l’aide du Cap emploi » . Preuve en est, elle tenterait bien désormais de passer le DE d’aide-soignante.

Publié le 17 septembre 2010