Plus de 2500 entreprises sont devenues #activateursdeprogrès ! Et vous ?

AGEFIPH

Activateur de progrès, emploi et handicap

En septembre 2021, l’enseigne Leclerc signait une convention avec l’Agefiph. 

L’occasion de revenir avec Michel-Edouard Leclerc sur l’engagement de son entreprise dans l’inclusion et son rôle d’activateur de progrès. 

Que présente pour l’enseigne Leclerc la signature de cette convention ? 

Je pense qu’on peut avoir des appréhensions quand on est chef d’entreprise, quand on a tout un corpus de droits, un corpus d’obligations. En fait, l’idée, c’est de partager les bonnes pratiques, c’est de regarder que ce n’est pas une montagne, et qu’au fond, la gestion du handicap au travail ce n’est pas le plus compliqué.

Comment l’emploi des personnes handicapées est-il pris en compte dans votre enseigne ? 

Nous sommes une enseigne de distribution, nous écoulons des produits et donc, naturellement, nous sommes plus facilement des débouchés pour les ateliers protégés, qui permet l’insertion dans la production notamment de services ou de biens. Après, beaucoup d’initiatives individuelles, d’où l’intérêt d’organiser tout ça à travers une convention.
 
Votre enseigne est activateur de progrès, qu’est-ce que cela veut dire pour vous ? 

Nous, nous sommes du secteur coopératif, un peu comme Intermarché, ou Système U notamment. Ce n’est pas simplement une entreprise qui signe, ce n’est pas une entité de l’entreprise qui signe, c’est 500 personnes, qui vont être relais de l’enseigne, à l’intérieur, bien sûr, des entreprises, mais aussi à l’extérieur. En tant que leader de la distribution, nous avons une obligation, une obligation morale, une obligation sociétale, et donc, on attend de nous que nous prenions ce sujet à bras le corps, mais surtout qu’on donne à bien vivre dans nos magasins, toutes ces situations de handicap au travail, enfin que ce ne soit plus un handicap.

À quoi ressemblera un monde du travail inclusif ? 

Je vois bien aujourd’hui qu’il y a un manque, peut-être même une hypocrisie dans notre société. Tout le monde essaye de dire un peu égoïstement, qu’est-ce que c’est que le bien-être, mais, assez bizarrement, pendant toute cette période où on parle d’organisation du travail on ne parle pas du handicap. Il faut intégrer le handicap dans cette préoccupation, que ce soit en entreprise ou que ce soit dans la vie de chacun. Mais en tous cas on va montrer, sur nos territoires, dans les territoires où on est implantés, que nous allons relever ce défi, et que ce défi est atteignable.

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