La Loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel : quels apports et quels impacts ?
Les 26 et 27 mars 2019, la loi du 5 septembre 2018 dite « loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a fait l'objet d'un séminaire au CFA URMA (Université Régionale des Métiers de l'Artisanat), à Saint-Claude, en Guadeloupe (Basse-Terre). Cet événement, à l’initiative de la Région Guadeloupe, avant tout destiné aux institutionnels et socio-professionnels œuvrant dans le champ de la formation professionnelle et de l’apprentissage, avait comme objectif d’appréhender les enjeux et les impacts de la réforme législative qui sont en grande partie opérationnels depuis le 01 janvier 2019.
C’est ainsi qu’élus de collectivités, membres du CREFOP (Comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles), partenaires de la Région ont eu à participer sur deux jours aux conférences, tables rondes et ateliers de travail mis en place pour l’occasion.
L’Agefiph, représentée par son délégué régional, Alexis TURPIN a pris part aux débats lors d’une des tables rondes animées par Régis ROUSSEL du Centre INFFO. Le thème sur lequel portaient les échanges était le suivant : « les institutions, financeurs face au nouveau contexte de la Loi du 5 septembre 2018 : quelle stratégie, quelle organisation, quelles exigences ? »
Alexis TURPIN a souligné le fait que la Loi du 5 septembre 2018 impactait l'Agefiph à la fois dans le domaine de la formation et sur l'obligation d’emploi des travailleurs handicapés. Il s'agit d'une opportunité pour notre public : CPF étendu, coût du contrat apprentissage majoré, nomination de référents TH en CFA et dans les entreprises de + de 250 salariés...
Le délégué régional a poursuivi en précisant que l'Agefiph accompagnait cette loi en intervenant en amont de la qualification et sur la compensation en formation (par exemple en mettant en place un nouveau service, intitulé Ressource Handicap Formation, pour aider les organismes de formation à répondre à leur obligation d'accessibilité).
Il a conclu en insistant d’une part sur la nécessaire identification des personnes en situation de handicap entrant en formation (afin de mieux les suivre et évaluer les mesures et dispositifs dédiés à leur accompagnement) et d’autre part sur le fait que prescripteurs et organismes de formation se doivent désormais de prendre pleinement leurs responsabilités en facilitant l'entrée des travailleurs handicapés en formation.