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Antilles-Guyane

DREP’EMPLOI : La drépanocytose et l’emploi

Une semaine de mobilisation autour de la drépanocytose

Le mercredi 19 Septembre 2018, en partenariat avec l’Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose (APIPD), la CTM a organisé une table ronde autour de l’emploi des drépanocytaires en Martinique. Cette manifestation intitulée DREP’EMPLOI a été l'occasion d'aborder la prise en compte de cette maladie dans le milieu professionnel.

Autour de la table, Monsieur Francis CAROLE, Conseiller exécutif en charge des affaires sociales, de la santé et de la solidarité a ouvert les débats en présence de Madame Jenny HIPPOCRATE, Présidente de l’APIPD, de Madame Denise DESORMEAUX, Directrice de la Maison Martiniquaise des Personnes Handicapées (MMPH), de Monsieur Patrick LECURIEUX DURIVAL, Délégué Général du MEDEF Martinique, de Monsieur Gilles JEAN-BAPTISTE, Directeur de l’Union Régionale des Associations du Secteur Social (URASS) et de Monsieur Alexis TURPIN, Délégué Régional de l’Agefiph Antilles-Guyane.

M. TURPIN a rappelé les aides, appuis et prestations mobilisables afin de compenser le handicap et améliorer la sécurisation des parcours des travailleurs handicapés atteints par cette maladie invalidante.

La drépanocytose est une pathologie génétique, très répandue en Martinique et paradoxalement mal connue du grand public. Elle a pour caractéristique propre, la survenue de crises de douleurs intenses brusques et imprévisibles.

Les effets de la drépanocytose se traduisent par une fatigabilité ne permettant pas de maintenir les cadences et une équité de la charge de travail, des crises de douleur pouvant entraîner des absences de plusieurs semaines, une sensibilité aux changements de température : froid (difficulté de cohabitation dans un bureau climatisé, de travailler en chambre froide ou exposition au soleil...), des douleurs articulaires (limitant les postures debout, le port de charges lourdes…), une sensibilité au bruit (difficulté à travailler en open space).

Les effets de cette maladie impactent donc le travail en termes de productivité, d'organisation de l’activité et de relationnel au sein de collectifs de travail. Une précédente étude de l’ARACT menée grâce à l’appui financier de l’AGEFIPH, a révélé que ceux-ci sont aussi des facteurs handicapants dans le parcours scolaire et qu’ils influencent les choix professionnels.

Publié le 2 octobre 2018